Surveillance physique : Cachée

Sommaire

La surveillance physique cachée est l'observation directe de personnes ou d'activités quand les opérateurs de surveillance ne veulent pas être détectés par leurs cibles.

Mobile

Une opération de surveillance physique mobile est typiquement menée par une équipe de surveillance de cinq à vingt opérateurs utilisant plusieurs véhicules, et commence typiquement par une phase statique : surveiller l'endroit où la cible est présumée se trouver, comme son domicile ou son lieu de travail. Quand la cible quitte la zone de surveillance statique, l'équipe de surveillance se met à la suivre et l'opération de surveillance transitionne vers une phase mobile. L'opération de surveillance alterne ensuite entre des phases statiques (quand la cible s'arrête) et des phases mobiles (quand la cible se remet en mouvement).

Voici des exemples de techniques de surveillance physique mobile :

La surveillance physique mobile peut être facilitée par :

Statique

La surveillance physique statique est l'observation d'une cible quand la cible ne peut pas bouger, ou que les opérateurs de surveillance n'ont pas l'intention de la suivre si elle bouge. Une opération de surveillance physique statique est typiquement menée par une équipe de surveillance utilisant un ou plusieurs véhicules.

Un exemple d'une opération de surveillance physique statique est de garer un véhicule de surveillance devant le domicile d'une cible, avec des opérateurs de surveillance à l'intérieur du véhicule observant l'entrée du domicile.

Arrestation

Généralement, une équipe de surveillance ne va pas tenter d'arrêter sa cible au cours d'une opération de surveillance physique cachée. Dans de rares cas, cependant, cela peut se produire si l'équipe de surveillance a obtenu suffisamment d'informations sur les activités de la cible pour l'incriminer et juge nécessaire d'arrêter la cible immédiatement (par exemple pour l'empêcher de commettre un crime).

Voir aussi

Utilisée par les tactiques : Incrimination

Mesures d'atténuation

NomDescription
Anti-surveillance

Tu peux faire de l'anti-surveillance pour échapper à une opération de surveillance physique cachée.

Déplacement en vélo

Tu peux utiliser un vélo plutôt qu'un autre type de véhicule : comparé aux autres véhicules ou à des personnes à pied, un vélo est plus difficile à suivre par une opération de surveillance physique cachée, surtout sans que l'opération soit détectée.

Détection de surveillance

Tu peux faire de la détection de surveillance pour détecter une opération de surveillance physique cachée.

Utilisation dans des opérations répressives

NomDescription
Opération contre Peppy et Krystal

Une semaine avant la manifestation, les enquêteurs ont mis en place une surveillance physique discrète d'une bibliothèque locale où ils savaient que des personnes qui planifiaient la manifestation s'organisaient[1]. Ils ont observé Peppy entrer dans la bibliothèque et en partir une heure et demie plus tard.

Quelques jours après la manifestation, les enquêteurs ont mis en place une surveillance physique discrète du domicile de Peppy et Krystal. Ils ont observé Peppy et Krystal conduire la même moto qu'iels avaient utilisée pour arriver au lieu de la manifestation et en partir.

Répression du premier incendie de Jane's Revenge

En mars 2020, des policiers ont observé secrètement la personne à une distance d'environ 30 mètres[2]. Les policiers ont regardé la personne jeter un sac, l'ont récupéré, et ont prélevé des preuves ADN reliant la personne au lieu de l'action.

Opération contre Boris

Pendant plusieurs semaines, les enquêteurs ont régulièrement surveillé le domicile de Boris et l'ont suivi lorsqu'il se déplaçait à pied, à vélo, et dans des véhicules[3].

Les trois du banc public

Au cours de la soirée précédant l'arrestation, deux des personnes ont roulé en vélo à travers la ville et ont été suivies par des policiers en vélo (et probablement aussi des policiers en voiture) jusqu'à leur arrestation dans le parc[4]. Les policiers ont décidé de suivre les personnes ce soir là en particulier car cela faisait exactement deux ans depuis le sommet du G20 à Hambourg et qu'elles étaient suspectées de prévoir une action pour l'anniversaire du sommet.

Affaire de l'association de malfaiteurs de Bure

Les enquêteurs[5] :

  • Ont suivi l'une des personnes arrêtées pendant quelques heures une fois, et pendant quelques minutes une autre fois, pour découvrir où elle habitait.
  • Ont passé plusieurs jours à faire une surveillance statique d'un lieu associé à la lutte contre Cigéo appelé l'« ancienne gare de Luméville », quelques bâtiments isolés entourés par des champs. Pendant jusqu'à 16 heures par jour ils ont noté et photographié les personnes et véhicules rejoignant et quittant le lieu.
Opération à Nea Filadelphia

Le jour des arrestations, quand une personne a visité un cybercafé qui était probablement sous surveillance policière, des policiers l'ont reconnue et se sont mis à la suivre[6]. Elle s'est ensuite déplacée à travers les rues d'Athènes pendant quelques heures, rejoignant petit à petit les autres personnes — dont certaines étaient recherchées par la police[7] — et tout le monde a été arrêté.

Opération contre Jeff Luers

La nuit de l'incendie de juin, les incendiaires étaient suivis par une équipe de surveillance — des policiers dans une ou plusieurs voitures en civil — alors qu'ils conduisaient vers le lieu de l'incendie[8]. Ils ont garé leur voiture proche du lieu de l'incendie, sous l'oeil de l'équipe de surveillance. Ils sont sortis de leur voiture pour continuer à pied, et l'équipe de surveillance les a perdus de vue. Ils sont revenus en courant vers leur voiture 10 minutes plus tard, et l'équipe de surveillance s'est remise à les observer. Ils ont quitté en voiture le lieu de l'incendie. Plus d'une heure plus tard, l'équipe de surveillance — qui suivait toujours les incendiaires — a entendu parler, sur le système de communication radio de la police, d'un feu sur le lieu de l'incendie et a demandé à des policiers locaux d'arrêter la voiture des incendiaires pour un contrôle routier, suspectant qu'ils avaient quelque chose à voir avec le feu. Une demi-heure plus tard, quand les experts incendie sur le lieu de l'incendie ont indiqué qu'ils pensaient que le feu était d'origine volontaire, les incendiaires ont été arrêtés.