Répression du premier incendie de Jane's Revenge

2022 - ?
Sommaire

Graffiti en écriture cursive laissé sur le lieu de l'action, qui a aidé à identifier la personne.

En mars 2023, une personne a été arrêtée[1] et accusée d'un incendie volontaire de mai 2022 contre le siège social d'un groupe anti-avortement[2]. L'incendie était le premier d'une série d'attaques revendiquées sous le nom « Jane's Revenge » (La revanche de Jane) — une référence au « Jane Collective », une organisation clandestine qui facilitait l'accès à l'avortement aux États-Unis entre 1969 et 1973.

Dans un procès en 2024, la personne a été condamnée à 7 ans et demi de prison[3].

Techniques utilisées

NomDescription
Science forensique
ADN

En mai 2022, des traces ADN ont été prélevées sur plusieurs objets trouvés par les enquêteurs sur le lieu de l'action, dont une fenêtre cassée, un pot en verre, un briquet, et un cocktail Molotov intact[4]. En mars 2023, la police a vu la personne jeter un sac contenant un burrito en partie mangé dans une poubelle publique. Des traces ADN prélevées sur le contenu du sac correspondaient aux traces prélevées sur le lieu de l'action.

Analyse de l'écriture

Une comparaison entre le graffiti en écriture cursive laissé sur le lieu de l'action et des graffitis dans le même style faits quelques mois plus tard lors d'une manifestation ont aidé à identifier la personne[4].

Surveillance de masse
Vidéosurveillance

Des images de vidéosurveillance ont aidé à identifier un véhicule conduit par la personne, lorsqu'elle a été vue entrer dans un parking à pied après une manifestation, et que le véhicule a été vu quitter ce même parking quelques minutes plus tard[4].

Surveillance physique
Cachée

En mars 2020, des policiers ont observé secrètement la personne à une distance d'environ 30 mètres[4]. Les policiers ont regardé la personne jeter un sac, l'ont récupéré, et ont prélevé des preuves ADN reliant la personne au lieu de l'action.