- Description
- Mesures d'atténuation
- Utilisation dans des opérations répressives
- Opération contre Peppy et Krystal
- Répression du premier incendie de Jane's Revenge
- Répression du sabotage de l'usine Lafarge
- Opération contre Boris
- Les trois du banc public
- Opération de 2019-2020 contre Mónica et Francisco
- Affaire de l'association de malfaiteurs de Bure
- Prometeo
- Opération de 2013 contre Mónica et Francisco
La vidéosurveillance de masse est la collecte, le stockage, et l'analyse à grande échelle des données vidéo et audio de caméras de vidéosurveillance. La vidéosurveillance de masse vise à capturer l'identité des personnes qui traversent un espace et à étendre sa couverture autant que possible. Certains pays ont désormais plus de caméras de vidéosurveillance que d'habitants.
Voici des sources d'images de vidéosurveillance :
- Les caméras dans la rue ou autres espaces publics.
- Les caméras dans des bâtiments privés (par exemple des magasins, des bureaux).
- Les caméras dans les transports en commun comme les bus, les trains, les autoroutes, etc.
- Les caméras-sonnettes comme Amazon Ring.
- Les caméras intégrées à des véhicules comme sur les Tesla.
Les caméras de vidéosurveillance peuvent grandement varier en qualité, portée, capacités à voir la nuit, présence de microphones, etc.
Après avoir été collectées, les images de vidéosurveillance sont souvent stockées pendant un certain temps (de quelques jours à des durées indéfinies) avant d'être effacées.
Un adversaire peut analyser des images de vidéosurveillance :
- En temps réel si les caméras sont intégrées à un réseau centralisé. L'analyse en temps réel peut avoir lieu soit dans le cadre d'une surveillance de routine soit pour des évènements spéciaux (comme des manifestations).
- Rétroactivement si les images de vidéosurveillance ont été stockées. L'analyse rétroactive peut aider à identifier un suspect grâce à son visage, sa démarche, sa voix, etc.
L'analyse d'images de vidéosurveillance peut être faite :
- Par des humains.
- Par des systèmes automatisés comme les systèmes de lecture automatisée de plaques d'immatriculation ou les systèmes de reconnaissance faciale.
- Pas vue pas prise: contre la vidéo-surveillance.
- Les sujets « Vidéosurveillance » et « Lecteurs de plaques d'immatriculation automatisés ».
Utilisée par les tactiques : Dissuasion, Incrimination
Mesures d'atténuation
Nom | Description |
---|---|
Achats anonymes | Tu peux faire des achats anonymes pour empêcher un adversaire de t'identifier sur les images de vidéosurveillance de magasins physiques. |
Attaque | Tu peux mettre hors d'usage des caméras de surveillance. |
Conversations en extérieur et sans appareils | Tu peux avoir des conversations sensibles loin de caméras de surveillance pour empêcher un adversaire d'enregistrer ces conversations avec des caméras de surveillance équipées de microphones. |
Déplacement en vélo | Tu peux utiliser un vélo plutôt qu'un autre type de véhicule : comparé aux autres véhicules, un vélo est beaucoup plus difficile à identifier sur des images de vidéosurveillance, surtout si ses caractéristiques particulières sont minimisées. Par exemple, tu peux utiliser un vélo volé différent pour chaque action que tu fais. |
Dissimulation biométrique | Si tu es filmé·e par des caméras de surveillance, tu peux :
|
Reconnaissance | Avant une action, tu peux identifier les positions des caméras de surveillance sur le lieu de l'action et prévoir de les éviter si possible. |
Tenue anonyme | Tu peux porter une tenue anonyme pour empêcher un adversaire de t'identifier sur des images de vidéosurveillance. |
Utilisation dans des opérations répressives
Nom | Description |
---|---|
Opération contre Peppy et Krystal | Des images de vidéosurveillance d'un bus ont permis aux enquêteurs d'identifier la plaque d'immatriculation de la moto sur laquelle Peppy et Krystal sont arrivés au lieu de la manifestation et en sont partis[1]. |
Répression du premier incendie de Jane's Revenge | Des images de vidéosurveillance ont aidé à identifier un véhicule conduit par la personne, lorsqu'elle a été vue entrer dans un parking à pied après une manifestation, et que le véhicule a été vu quitter ce même parking quelques minutes plus tard[2]. |
Répression du sabotage de l'usine Lafarge | Immédiatement après l'action, les enquêteurs ont obtenu les images de vidéosurveillance de transports en commun (bus, gares, etc.), de commerces, de caméras de surveillance de maisons privées et de caméras municipales, le tout dans un périmètre étendu autour du lieu de l'action[3]. Les images de l'intérieur des bus semblent notamment avoir aidé à identifier des personnes qui s'étaient déplacées vers et depuis le lieu de l'action[4]. Les enquêteurs ont aussi obtenu les images de péages d'autoroute, vraisemblablement pour identifier les personnes à l'intérieur de voitures suspectées d'avoir emprunté l'autoroute vers ou depuis le lieu de l'action. |
Opération contre Boris | Peu après le sabotage d'avril, les enquêteurs ont récupéré les images de vidéosurveillance de commerces et de caméras municipales, et les listes de véhicules filmés par des systèmes de lecture automatisée de plaques d’immatriculation (LAPI) et des radars automatiques, tout ça dans un périmètre étendu autour du lieu du sabotage. |
Les trois du banc public | Dans la soirée précédant l'arrestation, une des personnes — alors qu'elle était suivie par des policiers — s'est arrêtée à une station-service et a été vue par les caméras de vidéosurveillance de la station acheter de l'essence et remplir un bidon d'essence[5]. Les policiers ont obtenu les images de vidéosurveillance le matin suivant. |
Opération de 2019-2020 contre Mónica et Francisco | Des images de vidéosurveillance publique ont été amplement utilisées par les enquêteurs pour reconstruire les déplacements de Mónica et Francisco avant et durant les actions, malgré les mesures d'atténuation qu'iels ont prises (prendre des taxis, changer de vêtements, porter des déguisements)[6]. |
Affaire de l'association de malfaiteurs de Bure | Les enquêteurs ont utilisé des images des manifestations, filmées par des caméras de surveillance ou des policiers, pour[7] :
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Prometeo | Deux des personnes ont prétendumment été vues sur des images de vidéosurveillance quitter un magasin où les enquêteurs pensent que les enveloppes utilisées pour préparer les colis piégés ont été achetées[8]. |
Opération de 2013 contre Mónica et Francisco | Des images de vidéosurveillance publique ont été utilisées pour reconstruire les déplacements de Mónica et Francisco avant et après l'action[9]. Cela a montré qu'iels étaient près du lieu de l'action peu avant l'explosion de l'engin. |
Source non publique.