En 2019, trois personnes ont été arrêtées dans le cadre d'une opération intitulée « Prometeo »[1]. Elles ont été accusées d'avoir envoyé des colis piégés à des procureurs et un directeur de l'administration pénitentiaire en 2017. L'une d'entre elles a aussi été accusée d'un incendie volontaire contre un Distributeur Automatique de Billets (DAB) en 2016.
En 2021, la personne accusée de l'incendie volontaire contre le DAB a été condamnée à 5 ans de prison et les autres personnes ont été acquittées (par manque de preuves[2]) pour les colis piégés, bien que l'une d'elles ait passé deux ans et demi en prison avant d'être acquittée.
Techniques utilisées
Nom | Description | |
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Fabrication de preuves | Les enquêteurs ont déformé des conversations obtenues grâce à des interceptions téléphoniques pour les rendre suspectes[3]. Par exemple, pendant une conversation téléphonique impliquant l'un·e des accusé·e·s, la phrase « tutta questa tensione sociale prima o poi scoppierà » (« toute cette tension sociale va, tôt ou tard, exploser ») a été prononcée, et a été seulement partiellement retranscrite dans les fichiers de l'enquête, devenant « prima o poi scoppierà » (« va, tôt ou tard, exploser »). | |
Science forensique | ||
ADN | Des traces ADN ont été utilisées pour condamner la personne accusée d'avoir brûlé un DAB[4]. | |
Surveillance de masse | ||
Vidéosurveillance | Deux des personnes ont prétendumment été vues sur des images de vidéosurveillance quitter un magasin où les enquêteurs pensent que les enveloppes utilisées pour préparer les colis piégés ont été achetées[3]. |