La fabrication de preuves est la création de fausses preuves, ou la falsification de vraies preuves, pour incriminer une cible.
Voici des exemples notables de fabrication de preuves :
- Mentir dans un rapport de police.
- Placer du matériel incriminant pour faire accuser quelqu'un. Par exemple, des policiers à Baltimore (États-Unis) ignoraient que leurs caméras-piéton continuaient d'enregistrer après avoir été éteintes et se sont filmés en train de placer des drogues dans le sac d'un suspect.
En fonction du contexte, la fabrication de preuves peut être courante ou rare.
Utilisée par les tactiques : Incrimination
Mesures d'atténuation
Nom | Description |
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Détection d'intrusion physique | Un adversaire doit souvent entrer discrètement dans un espace pour y placer des preuves fabriquées. Tu peux prendre des mesures de détection d'intrusion physique pour détecter cette entrée discrète. |
Utilisation dans des opérations répressives
Nom | Description |
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Affaire du 8 décembre | Les enquêteurs ont mal retranscrit ou déformé certaines conversations obtenues par des interceptions téléphoniques ou des microphones cachés pour les rendre suspectes[1]. Par exemple, le terme « lunettes balistiques » utilisé dans une conversation a été retranscrit en « gilets balistiques » par les services de renseignements, et est devenu « gilets explosifs » dans un rapport des procureurs en charge de l'affaire. |
Prometeo | Les enquêteurs ont déformé des conversations obtenues grâce à des interceptions téléphoniques pour les rendre suspectes[2]. Par exemple, pendant une conversation téléphonique impliquant l'un·e des accusé·e·s, la phrase « tutta questa tensione sociale prima o poi scoppierà » (« toute cette tension sociale va, tôt ou tard, exploser ») a été prononcée, et a été seulement partiellement retranscrite dans les fichiers de l'enquête, devenant « prima o poi scoppierà » (« va, tôt ou tard, exploser »). |