Opération de 2019-2020 contre Mónica et Francisco

2019 - 2023
Sommaire

Un schéma comparatif présenté comme preuve par le procureur. Sur la gauche, une photo présumée de Mónica, déguisée, avant une action. Sur la droite, une photo de Mónica. Les caractéristiques de sa peau telles que des grains de beauté sont visibles aux mêmes endroits sur les deux photos.

En 2020, Mónica Caballero et Francisco Solar ont été arrêtés au Chili, accusés d'avoir envoyé deux colis piégés — à un commissariat et à un ancien ministre de l'Intérieur — en 2019, et d'avoir placé des engins explosifs dans un parc dans le but de blesser des policiers en 2020[1]. Les deux ont été inculpé·e·s pour tentative de meurtre.

Dans un procès en 2023, Francisco Solar a été condamné à 86 ans de prison et Mónica Caballero à 12 ans[2].

Techniques utilisées

NomDescription
Open-source intelligence

Les photos utilisées pour identifier Mónica and Francisco sur les images de vidéosurveillance publique ont été trouvées sur les réseaux sociaux[1].

Science forensique
ADN

L'ADN de Francisco a été trouvé sur le colis piégé envoyé à l'ancien ministre de l'Intérieur, qui a été désamorcé et n'a pas explosé[1].

Analyse de l'écriture

Les étiquettes sur les deux colis piégés sont restées intactes — l'une parce que le colis n'a pas explosé, et l'autre malgré l'explosion du colis[1]. Les signatures manuscrites sur les étiquettes ont été comparées et correspondaient. Cela a montré que les colis avaient été envoyés par la même personne.

Reconnaissance faciale

Pour identifier Mónica et Francisco sur les images de vidéosurveillance publique, des photos des deux ont été comparées aux images, avec une comparaison de plusieurs caractéristiques du visage : distance entre les yeux, rides, cicatrices de piercing, taille des oreilles, formes de la bouche et du nez[1].

Surveillance de masse
Mouchards civils

La vendeuse du magasin de téléphones portables où Mónica a acheté un téléphone qui a été utilisé dans l'action de 2020, interrogée par les enquêteurs, a donné une description d'une personne qui, selon les enquêteurs, correspondait à Mónica[1].

Vidéosurveillance

Des images de vidéosurveillance publique ont été amplement utilisées par les enquêteurs pour reconstruire les déplacements de Mónica et Francisco avant et durant les actions, malgré les mesures d'atténuation qu'iels ont prises (prendre des taxis, changer de vêtements, porter des déguisements)[1].