Science forensique : Reconnaissance faciale

Sommaire

La reconnaissance faciale est l'analyse des caractéristiques des visages humains dans le but d'associer un visage à un autre.

La reconnaissance faciale implique qu'un humain ou un système automatisé localise et mesure les caractéristiques (par exemple la forme du nez, la distance entre les yeux) d'un visage (ou d'une photo d'un visage), et les compare avec les caractéristiques d'un autre visage (ou photo d'un visage). Si les caractéristiques des deux visages sont suffisamment proches, on considère que les visages appartiennent à la même personne.

Les systèmes modernes de reconnaissance faciale sont capables de comparer la photo d'un visage à une vaste base de données de visages, même si le visage est masqué, avec seulement les yeux et sourcils visibles. Des systèmes de reconnaissance faciale associés à la vidéosurveillance de masse peuvent être utilisés pour automatiser le suivi d'individus à travers un espace.

Voir le sujet « Reconnaissance faciale ».

Utilisée par les tactiques : Incrimination

Mesures d'atténuation

NomDescription
Dissimulation biométrique

Tu peux porter un masque qui cache les caractéristiques de ton visage, et des lunettes de soleil ou un chapeau à bord bas pour couvrir tes yeux.

Tenue anonyme

Tu peux porter un masque qui couvre correctement ton visage, y compris tes sourcils et jusqu'en haut de ton nez.

Utilisation dans des opérations répressives

NomDescription
Opération de 2019-2020 contre Mónica et Francisco

Pour identifier Mónica et Francisco sur les images de vidéosurveillance publique, des photos des deux ont été comparées aux images, avec une comparaison de plusieurs caractéristiques du visage : distance entre les yeux, rides, cicatrices de piercing, taille des oreilles, formes de la bouche et du nez[1].

Opération de 2013 contre Mónica et Francisco

La principale preuve contre Mónica et Francisco était une comparaison de photos des deux avec des images de vidéosurveillance publique qui montraient leurs visages découverts alors qu'iels étaient dans le métro, peu avant ou après l'action[2].