Techniques d'interrogatoire

Sommaire

Les techniques d'interrogatoire sont les méthodes utilisées par un adversaire pour obtenir des informations en interrogeant des gens.

Les techniques d'interrogatoire peuvent inclure le mensonge, les menaces, inspirer de la culpabilité, de la honte ou de la fierté, essayer d'apparaître amical et aimable ou, au contraire, menaçant et violent, etc. Dans certains cas, elles peuvent inclure de la violence physique.

Voir Comment la police interroge et comment s'en défendre pour une vue d'ensemble complète des techniques d'interrogatoire de la police.

Utilisée par les tactiques : Incrimination

Mesures d'atténuation

NomDescription
Éviter l'auto-incrimination

Tu ne devrais en aucun cas parler à un adversaire : c'est le meilleur moyen de résister à ses techniques d'interrogatoire.

Utilisation dans des opérations répressives

NomDescription
Opération contre Boris

En interrogeant des personnes proches de Boris, les enquêteurs ont utilisé des mensonges élaborés pour essayer de les faire parler[1]. Par exemple, les enquêteurs suspectaient vaguement que les personnes interrogées avaient hébergé Boris en avril 2020 et voulaient confirmer leurs suspicions, et ont donc demandé, « Il ressort de nos investigations que vous avez hébergé [Boris] en avril 2020. Combien de temps l'avez vous hébergé ? »

Affaire du 8 décembre

En interrogeant les inculpé·e·s en garde-à-vue, les enquêteurs ont[2] :

  • Prétendu que les inculpé·e·s ne seraient pas poursuivis s'ils dénonçaient les autres inculpé·e·s, ce qui était un mensonge.
  • Menacé un·e des inculpé·e·s d'agression sexuelle.
Les trois de Varsovie

Quelques semaines après le début de sa détention, une personne a donné un témoignage « conséquent » à la police. Il a affirmé que c'était en partie à cause de deux techniques utilisées par l'un·e de ses avocats pour le pousser à donner ce témoignage[3]:

  • L'avocat lui a montré une publication sur un réseau social rédigée par une personne de son milieu politique peu après son arrestation. La publication critiquait l'action pour laquelle il a été arrêté et n'incluait pas de déclaration de solidarité. Comme cette publication était la seule réaction en provenance de son milieu politique dont la personne a eu connaissance, il s'est senti isolé.
  • L'avocat lui a dit que deux autres personnes avaient déjà donné des témoignages conséquents à la police, ce qui était un mensonge.