La violence physique est l'utilisation de la force physique par un adversaire pour intimider une cible ou son réseau, empêcher une cible de poursuivre ses activités, ou contraindre une cible à révéler des informations.
Dans certains contextes, la violence physique peut inclure de la torture. Par exemple, en Russie et Biélorussie, plusieurs anarchistes ont été torturés ces dernières années après avoir été arrêtés par l'État. Les actes de tortures constatés dans ces pays incluent (cliquer pour afficher) :
des tabassages, la suffocation avec un sac en plastique ou un oreiller, de l'eau versée dans le nez et la bouche, la suspension par les jambes ou par les mains, des décharges électriques, la torture avec un tournevis, forcer des personnes à faire des squats jusqu'à ce qu'elles s'écroulent, des violences sexuelles, et la privation de sommeil, de nourriture et d'eau.
Dans certains contextes, la violence physique peut inclure des assassinats.
Utilisée par les tactiques : Dissuasion, Incrimination
Mesures d'atténuation
Nom | Description |
---|---|
Se préparer à la répression | Si toi, ou des membres de ton réseau, risquez d'être torturés si vous êtes arrêtés, vous pouvez vous préparer à ce risque. Par exemple :
|
Utilisation dans des opérations répressives
Nom | Description |
---|---|
Partisans anarchistes biélorusses | Les personnes ont été torturées dans les premiers jours de leur détention[1]. |
Répression du soulèvement de 2019 au Chili | Dans les rues et en garde-à-vue, les policiers et soldats ont blessé, agressé sexuellement, violé, torturé et tué de nombreuses manifestant·e·s, vraisemblablement dans une volonté stratégique de dissuader les manifestant·e·s de participer au soulèvement[2]. |
Network | La plupart des accusé·e·s ont été torturé·e·s par le Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB) au début de leurs détentions pour obtenir des déclarations (souvent falsifiées) qui pourraient ensuite être utilisées pour les incriminer et les condamner[3]. La plupart des accusé·e·s qui ont été torturé·e·s ont plus tard renié leurs déclarations et dénoncé publiquement la torture qui leur a été infligée. |
Les trois de Varsovie | Les personnes ont été torturées pendant leur arrestation et les premières heures de leur détention[4]. |
Renata | Pendant une perquisition, une des personnes arrêté·e·s a été forcée de se mettre à genoux par un policier qui a pointé un pistolet contre sa tempe[5]. |