Renata

2016 - 2019
Sommaire

Dispositifs de surveillance retrouvés dans une maison après l'opération.

En février 2019, 50 perquisitions ont eu lieu, principalement dans le Trentin, et sept personnes ont été arrêtées dans le cadre d'une opération intitulée « Renata »[1]. De nouvelles personnes ont été arrêtées en mai 2019. Les personnes arrêtées ont été accusées de faire partie d'une associazione sovversiva (association de malfaiteurs) et d'avoir commis plusieurs incendies volontaires et attaques explosives entre 2016 et 2018, dont une attaque explosive au siège social de Trévise du parti d'extrême-droite Lega Nord. Certaines personnes ont aussi été accusées d'avoir falsifié des documents.

Dans un procès en décembre 2019, plusieurs personnes ont été condamnées à de la prison, avec des peines allant d'un an et neuf mois à deux ans et six mois.

Techniques utilisées

NomDescription
Dispositifs de surveillance cachés
Audio

Six microphones cachés et une caméra ont été retrouvés dans une maison après l'opération[2]. Les microphones ont été retrouvés dans le salon, le couloir, et les chambres. La caméra a été retrouvée dans l'interphone.

Voir le cas Ears and Eyes correspondant.

Perquisition

Pendant une perquisition, les policiers ont essayé de se rendre au sous-sol sans réveiller les personnes dans la maison, puis se sont plaints en privé de n'avoir pas pu cacher ce qu'ils voulaient cacher[3].

Science forensique
ADN

Après son arrestation et emprisonnement, la personne accusée de l'attaque explosive contre le siège social de Lega Nord à Trévise a refusé que son ADN soit prélevé[4]. Peu de temps après le refus de la personne, des matons ont cherché sa cellule et secrètement remplacé un peigne par un autre, vraisemblablement pour obtenir l'ADN de la personne à partir des cheveux sur le peigne qu'ils ont pris.

Violence physique

Pendant une perquisition, une des personnes arrêté·e·s a été forcée de se mettre à genoux par un policier qui a pointé un pistolet contre sa tempe[3].