Entre fin 2017 et début 2018, environ dix personnes ont été arrêtées à Penza et Saint-Pétersbourg[1] et accusées de faire partie d'une organisation clandestine baptisée « Network » préparant des attaques terroristes en prévision de l'élection présidentielle russe de 2018 et de la coupe du monde de la FIFA[2]. Certaines d'entre elles ont aussi été accusées d'avoir tenté de vendre de grandes quantités de drogue. La plupart d'entre elles ont été torturées au début de leurs détentions par le Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB).
Les arrestations initiales qui ont démarré l'enquête se sont produites car la plupart des accusé·e·s de Penza étaient impliqué·e·s dans le trafic de drogues[3].
Après deux procès en 2020, sept membres supposé·e·s de l'organisation « Network » de Penza ont été condamné·e·s à des peines de prison allant de 6 à 18 ans[4], et deux membres supposé·e·s de Saint-Pétersbourg ont été condamné·e·s à 5 ans et demi et 7 ans de prison, respectivement[5].
Techniques utilisées
Nom | Description |
---|---|
Violence physique | La plupart des accusé·e·s ont été torturé·e·s par le Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB) au début de leurs détentions pour obtenir des déclarations (souvent falsifiées) qui pourraient ensuite être utilisées pour les incriminer et les condamner[1]. La plupart des accusé·e·s qui ont été torturé·e·s ont plus tard renié leurs déclarations et dénoncé publiquement la torture qui leur a été infligée. |