Se préparer à la répression est le processus qui consiste à prendre des mesures de précaution pour minimiser l'impact de la répression. La répression a souvent plus d'impact quand on y est moins préparé. Une telle préparation peut sembler épuisante émotionnellement, mais nous pensons qu'elle nous permet en réalité d'agir plus librement. Se préparer à la répression peut avoir des dimensions pratiques ou psychologiques.
Voici des exemples de préparation pratique :
- S'assurer que tes camarades savent quoi faire si tu te fais arrêter, par exemple en partageant à l'avance les identifiants de connexion de ton adresse email professionnelle ou les clés de chez toi, en prévoyant des personnes pour s'occuper des enfants ou payer ton loyer ou ta caution, etc.
- S'assurer que tes projets peuvent continuer si tu es emprisonné·e, ce qui parfois nécessite simplement de partager un mot de passe à l'avance.
- S'entraîner aux arts martiaux pour être mieux équipé·e pour gérer la violence entre prisonnièr·e·s qui est répandue dans beaucoup de prisons.
- Si la possession de drogues est très criminalisée dans ton contexte, tu peux éviter de toucher aux drogues illégales. Un adversaire étatique peut utiliser des accusations pour détention de drogues pour te mettre la pression sur les crimes qui l'intéressent vraiment.
Voici des exemples de préparation psychologique :
- Discuter de leurs expériences avec des camarades qui ont été ciblé·e·s par la répression, y compris de leurs expériences d'incarcération.
- Une expérience décrite dans l'autobiographie de Claudio Lavazza[1] dans laquelle il s'est enfermé dans une maison à la montagne pendant un mois pour se préparer au risque d'être emprisonné.
Techniques contrées par cette mesure d'atténuation
Nom | Description |
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Perquisition | Tu peux te préparer à la répression pour minimiser l'impact des perquisitions. |
Violence physique | Si toi, ou des membres de ton réseau, risquez d'être torturés si vous êtes arrêtés, vous pouvez vous préparer à ce risque. Par exemple :
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