Un microphone a été trouvé dans la maison des parents d'une personne. Il était relié à la prise électrique du frigo. Il se composait d’un microphone, de deux antennes et d’une carte SIM.
Un microphone a été trouvé dans une maison.
Un dispositif de surveillance audio a été trouvé à la bibliothèque anarchiste Libertad à Paris. Le dispositif était caché à l'intérieur de l'imprimante-photocopieuse de la bibliothèque. Il était composé de deux micros, d'une antenne, d'un transformateur, d'une batterie, d'un boîtier contenant une carte électronique, d'une carte SD de 64 Go et d'une carte SIM du fournisseur de téléphonie mobile Orange. D'après le communiqué ayant annoncé la découverte du dispositif, il s'agissait d'un dispositif de surveillance de modèle RB800 commercialisé par l'entreprise italienne Innova.
Une analyse de la carte SD a montré que :
- L'appareil était doté d'une fonctionnalité d'« activation sonore », c'est-à-dire qu'il ne s'activait que lorsque son microphone captait un niveau sonore suffisamment important. Au cours de la période d'un mois et demi précédant sa découverte, il s'est ainsi activé 2061 fois, avec une durée minimum d'activation de 58 secondes, une durée maximum de 12 heures et une durée moyenne de 10 minutes.
- Lorsque l'appareil était « activé » par le niveau sonore, il transmettait des données sur le réseau téléphonique (a priori, les données audio capturées par son microphone), généralement à une vitesse de quelques Ko/s, avec des pics à 100 Ko/s.
- La température de l'appareil a varié entre 14°C et 50°C, avec une moyenne de 22°C. Sa température augmentait fortement lorsqu'il transmettait des données.
- RB800-en.pdf : fiche produit du dispositif RB800 (en anglais).
- RB800-fr.pdf : fiche produit du dispositif RB800 (en français).
Une caméra a été trouvée dans un immeuble résidentiel proche d'un centre social, dans une petite pièce fermée à clé au 12ème étage, au niveau d'une fenêtre donnant sur l'entrée principale du centre social. La caméra était montée sur un trépied et alimentée par une prise de courant située dans une autre pièce fermée à clé, par le biais d'un câble installé à l'extérieur sur le toit. L'immeuble résidentiel était situé à environ 260 mètres du centre social.
Plusieurs caméras ont été trouvées dans le grenier d'une école publique située en face d'un squat récemment expulsé, filmant le squat à travers les lucarnes.
Trois caméras de surveillance ont été trouvées dans un bâtiment, pointées sur l'entrée d'un wagenplatz (une communauté politique de gauche au sein de laquelle les gens vivent en caravanes). Elles étaient situées dans une pièce fermée à clé, au sixième étage d'un immeuble proche du wagenplatz — l'immeuble en question était vacant, à l'exception du premier étage qui était occupé par un projet culturel de gauche. L'une des caméras était une « Sony ISO 409600 Extreme Sensitivety 4K » avec un téléobjectif « Sony SEL 600mm F4 GM OSS E-mount » de haute qualité. Les deux autres caméras étaient des caméras IP de modèle « Panasonic WV-S6131 ».
Les trois caméras étaient connectées à un dispositif de gestion vidéo « G-ST 500+/8R Gscope055 » commercialisé par l'entreprise allemande Geutebrück, qui était équipé d'une carte SIM Telekom et d'un SSD de 2 To. Le SSD contenait des fichiers vidéo datés de novembre et décembre 2022 au format GBF (Geutebrück Backup File), qui ne peuvent être ouverts qu'avec le logiciel propriétaire de l'entreprise. Il y avait trois fichiers par jour, chacun pouvant être attribué à une caméra. La taille des fichiers indiquait une surveillance vidéo continue et sur le long terme.
Un autre disque situé dans la pièce (de modèle « Samsung Portable SSD T5 ») contenait des fichiers vidéo GBF supplémentaires datant de septembre et octobre 2022, ainsi que deux images prises par les caméras IP datant d'août 2022 et montrant l'entrée du wagenplatz, des personnes et des véhicules.
L'ensemble de l'installation était alimenté par une prise murale à l'aide d'un dispositif « Antrax SwitchBox-GSM » qui contenait une autre carte SIM Telekom, permettant d'allumer et d'éteindre l'installation via le réseau de téléphonie mobile. Les caméras IP étaient alimentées par le dispositif de gestion vidéo via Ethernet (grâce à un dispositif « Delock Gigabit PoE+ Splitter »).
Un microphone a été trouvé dans un appartement à Rome, Italie. Il était caché à l'arrière du four de la cuisine. Il était alimenté par l'alimentation électrique du four, et était également équippé d'une batterie.
Un microphone a été trouvé dans un lieu anarchiste. Le dispositif était caché dans une prise de courant. Il était équippé d'un micro, de deux antennes, d'une carte SIM, d'une carte mémoire et d'une batterie.
Quatre micros ont été trouvés dans une maison à Follonica. Il y en avait un dans chaque pièce. Ils étaient connectés au système électrique de la maison à l'aide d'un transformateur et d'une batterie. Chaque appareil était équipé d'une carte SIM et d'une carte mémoire.
D'après la source qui a signalé la découverte des micros, ceux-ci ont été fournis par l'entreprise italienne Lutech.
Des micros ont été trouvés dans le Garage Anarchiste de Pise. Ils étaient reliés au système électrique du bâtiment. Les appareils ont été installés dans le cadre d'une enquête ouverte à la suite d'une attaque incendiaire contre un laboratoire de vivisection à Pise.
D'après la source qui a signalé la découverte des micros, ceux-ci ont été fournis par l'entreprise italienne Lutech.
Des micros ont été trouvés dans un squat. Ils étaient situés dans la cuisine. Des dossiers d'enquête ont montré que le son qu'ils enregistraient était utilisé pour prouver que les accusés se connaissaient entre elles/eux, se parlaient souvent, étaient préoccupé.e.s par la création par l'État italien d'une base de données ADN et de l'impossibilité de refuser le prélèvement, discutaient d'un texte à publier ou papotaient de leurs affaires.
Six micros et une caméra ont été trouvés dans une maison. Les micros étaient situés dans les boîtiers de prises et d'interrupteurs, un au-dessus de l'interphone dans le couloir, deux autres dans le salon, et les trois derniers dans des chambres privées. La caméra était située à l'intérieur de l'interphone du couloir et connectée au micro au-dessus d'elle. Chaque micro était équipé d'une batterie, et à l'exception de celui dans le couloir, d'une carte SIM et d'une carte mémoire. L'objectif de la caméra pouvait observer à travers un petit trou déjà présent dans la structure de l'interphone et légèrement travaillé pour l'adapter à l'appareil.
Un microphone a été trouvé au squat Awhanee. Il était situé dans une multiprise. L'appareil contenait un circuit imprimé et une batterie. Il semble que l'appareil ait été installé durant une perquisition plus tôt dans le mois.
Deux micros ont été trouvés chez un compagnon.
Plusieurs dispositifs de surveillance ont été installés de 2015 à avril 2018 dans l'ambassade d'Équateur à Londres pour surveiller Julian Assange, fondateur de l'organisation de presse Wikileaks, qui s'y était réfugié depuis 2012. Pendant cette période:
- Les caméras intérieures ont été remplacées par des caméras à plus haute résolution équipées de microphones cachés.
- Des microphones ont été dissimulés à l'intérieur d'un extincteur et au-dessus de l'armoire de rangement de la salle de bain utilisée par Assange.
- Des autocollants spéciaux ont été apposés sur les fenêtres extérieures de l'ambassade pour faciliter l'utilisation d'un microphone laser (capable de capter du son en détectant les vibrations sonores des fenêtres) depuis un bâtiment voisin.
- Un dispositif capable de transmettre en temps réel les informations recueillies par les autres dispositifs a été installé.
Le microphone à l'intérieur de l'extincteur était équipé d'une carte SD et d'une batterie qui était changée toutes les douze heures, tandis que le microphone dans la salle de bain était connecté au système électrique du bâtiment. Les dispositifs ont été installés par la société espagnole Undercover Global, officiellement en charge de la sécurité de l'ambassade. Leur installation a semblé avoir été ordonnée par la Central Intelligence Agency (CIA).
Un dispositif d'écoute a été trouvé dans l'ancienne maison d'un républicain irlandais, décédé dix ans avant la découverte du dispositif. Le dispositif était composé d'un petit microphone, caché dans le plafond d'une pièce du rez-de-chaussée, ainsi que de plusieurs batteries trouvées sous le plancher d'une chambre à l'étage.
Deux micros ont été trouvés dans l'espace de documentation Il Tribolo. Ils étaient cachés dans une prise électrique et dans la boite de dérivation à côté.
Une micro-caméra a été trouvée dans une maison. Le dispositif était placé dans la cuisine/salle à manger, dans un mur, couvert par du mortier, laissant apparaitre seulement le trou pour l'objectif de la caméra.
Un micro-espion a été trouvé dans un local anarchiste à l'intérieur d'une prise électrique non reliée au courant. À une extrémité se trouvait le sigle « ABG ».
Un micro a été trouvé au « Laboratoire libertaire Ligera ». Le dispositif était situé à l'intérieur d'un néon du plafond. Il était constitué de 3 piles de 9 volt emballées dans du scotch isolant, avec à leurs deux extrémités un microphone et une antenne.
Des dispositifs d'écoute ont été trouvés dans la maison d'un activiste. Ils étaient cachés dans des prises électriques.
Un dispositif de surveillance a été trouvé dans l'école Montessori « Plaisir d'enfance » juste en face de la bibliothèque anarchiste La Discordia, au premier étage, dans un cagibi, au niveau d'une fenêtre donnant sur la bibliothèque. Le dispositif prenait la forme d'un « dossier en carton ». Il se présentait sous la forme d'un boîtier rectangulaire, bruyant (ventilateurs) d'environ 40x25x25 cm en plastique dur, branché sur secteur (sans batteries). Le boîtier présentait un trou d'environ 4 cm de diamètre pour la caméra, trois câbles en sortaient au bout desquels se trouvaient deux antennes à pointe (probablement des capteurs sonores) et un troisième capteur petit et carré. À l'intérieur du boîtier on trouve du matériel technologique de pointe : un routeur wifi avec deux cartes SIM (de l'opérateur Bouygues), un GPS, trois entrées cellulaires, une entrée stéréo ; un processeur ; un dispositif téléphonique avec une carte SIM Orange ; une caméra avec deux niveaux de zoom, commandable à distance ; et d'autres types de matériels que n'ont pas pu être identifiés. Le dispositif était en place depuis au moins la deuxième semaine de juillet 2015.
- paris-2015-09.zip : photos supplémentaires des dispositifs.
Un dispositif d'écoute a été trouvé dans la maison d'un républicain irlandais. Le dispositif était intégré à une solive dans un espace situé entre le plafond et le plancher d'une chambre. Il contenait plusieurs petits dispositifs d'écoute qui étaient rattachés à des lumières.
Deux micros ont été trouvés chez des compagnons. Les dispositifs étaient situés à l'intérieur de deux prises électriques. Chaque dispositif était constitué d'un micro relié à un tranformateur et à un engin doté d'une carte micro-SIM.
Un dispositif de surveillance vidéo a été trouvé dans le quartier de Plagwitz à Leipzig. Il était situé au premier étage d'une maison vacante. Il contenait des caméras montées sur des trépieds, qui filmaient l'espace public à travers les fenêtres.
Deux micros et des scanners portables surveillant l'Asilo Occupato ont été trouvés. Les micros étaient dans l'Asilo Occupato, reliés à l'installation électrique. Les scanners portables étaient dans une cabine de dérivation des Telecom située à deux pas de la maison occupée.
Un dispositif de surveillance vidéo a été trouvé dans le quartier de Connewitz à Leipzig. Il était situé au premier étage d'une maison vacante. Il contenait une caméra pivotante qui était reliée à un enregistreur avec disque dur et pouvait être contrôlée via une connexion mobile LTE, et une pile pour alimenter le dispositif. Par une fenêtre, la caméra avait vue sur le trottoir, plusieurs entrées d'immeubles et plusieurs fenêtres d'appartements. Le dispositif ne pouvait pas être vu de l'extérieur, les diodes lumineuses ayant été spécialement masquées.
Une caméra de surveillance de la police a été trouvée dans un hôpital, pointée sur le squat Kasa de la Muntanya.
Des micros ont été trouvés chez des compagnons.
Quatre micros de type GSM ont été trouvés dans deux domiciles. Dans le premier domicile, un micro était placé près du bureau où il y avait un ordinateur (depuis quelque temps, les hauts-parleurs reliés à cet ordinateur étaient perturbés par une interférence identique à celle d'un téléphone qui reçoit un appel), un autre dans la prise près de la table de la cuisine, le dernier dans la chambre, dans la prise la plus proche du lit (le cache de la prise avait été percé pour diriger le micro vers la tête du lit). Dans le second domicile, un micro était placé dans la chambre, dans la prise la plus proche de la porte, qui donnait sur la cuisine, afin de couvrir plusieurs lieux. Les micros du premier domicile étaient des téléphones portables de marque Vodafone, avec un transformateur et des antennes avec un circuit préimprimé. Celui du second domicile était un modèle plus ancien, avec deux transformateurs et une antenne à vis.
Deux micros ont été trouvés dans le « spazio anarchico 76/A ». Le dispositif était placé dans les grilles d'aération des deux salles où se déroulaient concerts et initiatives. Il était composé de trois piles de 9 volts, montées en parallèle, liées ensemble au micro-émetteur par du scotch isolant, le tout recouvert par du scotch d'emballage.
Quatre micros et une caméra ont été trouvés dans une maison. Un micro était placé à l'arrière du frigo, un dans la chambre à coucher, un sur une poutre près du lustre, un à l'entrée de la maison. Une gracieuse petite caméra filmait l'escalier de l'entrée. Tous étaient reliés par un transformateur au réseau électrique de la maison.
Une caméra a été trouvée cachée dans un climatiseur à l'intérieur d'une école. La caméra servait à contrôler l'entrée de la maison de quelques camarades anarchistes faisant l'objet d'une enquête, et avait été placée là par des agents en civil quelques semaines avant la perquisition de la maison des camarades.
Une caméra a été trouvée chez deux anarchistes. Le dispositif était placé dans la cuisine, derrière une petite grille de ventilation. Il était constitué d'une caméra, reliée à une batterie plutôt grande composée de 3 tubes de 4 batteries de 14,4 volts. La batterie se trouvait derrière l'évier. Entre la batterie et le reste du dispositif, se trouvait ce qui semblait être un interrupteur, manipulable à distance. Le caméra était reliée à une petite boîte noire, servant d'encodeur. Cet encodeur, type « Micro View Lock » (Ovations Systems) était à son tour relié à ce qui était peut-être une antenne pour transmettre les images sur 1,4 Ghz. Il n'y avait donc pas de carte SIM. La caméra était pointée vers la table de la cuisine. Il n'était pas su si elle comportait aussi un micro. Le caméra était fixée avec des éléments magnétiques. Sur quasi tous les éléments, des autocollants « CS » étaient apposés. « CS » correspond en effet au code du Service Logistique de la Police Fédérale.
Des micros et caméras ont été trouvés dans le local 400colpi. Un premier dispositif était placé dans un boîtier électrique, bizarrement trop chaud. Il était constitué, en plus d'un micro, d'une micro-caméra de surveillance. Un deuxième dispositif était placé dans une prise industrielle.
Un micro a été trouvé à la Panetteria Occupata à l'intérieur d'un compteur électrique fermé et scellé. Il s'agissait d'un micro avec un émetteur à ondes courtes de 300 MHz.
Des micros et une micro-caméra ont été trouvés dans plusieurs domiciles. Les dispositifs ont été trouvés dans un ampli, dans la hotte de la cuisine et dans un téléviseur cathodique. Les dispositifs étaient des appareils avec micro et transmetteur de 300 MHz ayant une portée de 200-300 mètres. Dans un cas, avec en plus une télécommande d'activation à distance (de plusieurs centaines de mètres) et dans un autre avec en plus une microcaméra reliée à un transmetteur à bande UHF de la même portée.
Un micro a été trouvé dans un centre de documentation anarchiste à l'intérieur d'une prise électrique. Il s'agissait d'un émetteur-récepteur.
Un micro a été trouvé au centre de documentation Doppiofondo à l'intérieur d'une prise électrique.
Un microphone a été trouvé au domicile d'une compagnonne. Le dispositif était situé dans une prise d'air (système de ventilation) de la maison. Il était composé de 12 piles cylindriques et d'un micro.
Un dispositif d'écoute a été trouvé dans l'appartement d'un ancien prisonnier politique. Il était situé sous le canapé. Il était constitué de deux mètres de câbles avec un microphone au bout. Il avait été installé depuis l'appartement du dessous, à travers un trou dans le sol.
Deux boîtiers récepteurs de micros ont été trouvés dans le couloir d'entrée de l'immeuble où se trouve le local Fuori Luogo. Les deux dispositifs étaient cachés au-dessus d'un faux plafond dans le couloir d'entrée. Ils étaient reliés directement à la ligne de téléphone au moyen de câbles téléphoniques. Ils étaient composés d'un corps principal, avec un connecteur à télécommande externe, d'un récepteur digital indiquant la puissance du signal reçu et d'antennes. La présence de ces deux récepteurs laisse imaginer la présence de deux micros émetteurs dans le local.
Un dispositif d'écoute a été trouvé dans la maison d'un républicain irlandais. Il était situé dans une cavité du plafond de la cuisine. L'appareil comprenait deux antennes, des piles et un microphone.
Un dispositif d'écoute a été trouvé dans des bureaux utilisés par des républicains irlandais. Le dispositif, déguisé en solive de plancher, était caché sous le plancher d'un bureau du premier étage, avec des microphones pointant vers le bureau et vers une salle de conférence en dessous. Il comprenait un gros lot de batteries.