Un microphone a été trouvé dans la maison des parents d'une personne. Il était relié à la prise électrique du frigo. Il se composait d’un microphone, de deux antennes et d’une carte SIM.
Un dispositif de surveillance par localisation a été trouvé sous une voiture. Le dispositif alimenté par une batterie était attaché à l'aide d'aimants puissants sous la carrosserie du véhicule, à l'arrière, juste après le pare-chocs.
Un microphone a été trouvé dans une maison.
Un microphone a été trouvé dans une voiture. Il était caché à l'intérieur du véhicule. La nuit précédant la découverte du dispositif, l'une des vitres de la voiture a été brisée, quelques objets à l'intérieur ont été volés et quatre hommes ont été vus en train de trafiquer le véhicule — le vol était vraisemblablement une couverture pour l'installation du dispositif.
Une balise GPS et un microphone ont été trouvés dans une voiture. Le dispositif était attaché à l'aide d'aimants puissants. Il contenait une carte SIM.
Un microphone a été trouvé dans un appartement à Rome, Italie. Il était caché à l'arrière du four de la cuisine. Il était alimenté par l'alimentation électrique du four, et était également équippé d'une batterie.
Un microphone a été trouvé dans un lieu anarchiste. Le dispositif était caché dans une prise de courant. Il était équippé d'un micro, de deux antennes, d'une carte SIM, d'une carte mémoire et d'une batterie.
Un dispositif de surveillance par localisation et deux microphones ont été trouvés dans une voiture. Le dispositif de surveillance par localisation était relié à l'alimentation du contrôleur, sous le volant, vers la gauche. Il était fixé par un aimant, du ruban adhésif et du tissu isolant thermique. Les microphones étaient situés au bout d'un long câble qui suivait l'intérieur des revêtements des montants latéraux du pare-brise, jusqu'au ciel de toit. Le dispositif de surveillance par localisation utilisait le système de positionnement GLONASS et était composé d'une antenne reliée à un boîtier récepteur de position multifréquence, qui contenait une carte micro SIM.
Quatre micros ont été trouvés dans une maison à Follonica. Il y en avait un dans chaque pièce. Ils étaient connectés au système électrique de la maison à l'aide d'un transformateur et d'une batterie. Chaque appareil était équipé d'une carte SIM et d'une carte mémoire.
D'après la source qui a signalé la découverte des micros, ceux-ci ont été fournis par l'entreprise italienne Lutech.
Des micros ont été trouvés dans le Garage Anarchiste de Pise. Ils étaient reliés au système électrique du bâtiment. Les appareils ont été installés dans le cadre d'une enquête ouverte à la suite d'une attaque incendiaire contre un laboratoire de vivisection à Pise.
D'après la source qui a signalé la découverte des micros, ceux-ci ont été fournis par l'entreprise italienne Lutech.
Un micro et deux balises GPS ont été trouvés sur un véhicule. Une des balises était attachée avec un aimant sur le pare-chocs arrière, du côté droit. L'autre, accompagnée du micro, était placée dans les bouches d'aération qui étaient entre l'auvent du pare-brise et le pare-brise. La première balise était équipée d'un accumulateur composé de cinq piles au lithium de 3.6V branchées en série, et d'une carte SIM Omnitel (ancien nom de Vodafone Italia, un opérateur italien). L'autre balise était équipée d'une carte SIM Movistar (opérateur espagnol). Bien que l'utilisation d'une carte Omnitel (opérateur qui n'existe plus) et d'une carte espagnole soit étrange, il semble que ces balises aient été assemblées par les même personnes et sans doute installées au cours des mois précédant la découverte du dispositif.
Un dispositif de surveillance capable d'enregistrer des images et du son a été trouvé pendant un rassemblement devant une prison. L'appareil était situé derrière quelques pierres, dans un mur le long d'un chemin, emballé dans un sac poubelle noir, près de l'endroit où ce genre de rassemblements avait généralement lieu. Il contient une batterie, une carte SD, un micro, et une caméra cachée derrière une pierre percée d'un trou. Il semble que l'appareil ne pouvait pas envoyer les données, qui étaient stockées sur la carte SD. Une analyse du contenu de la carte SD montre que l'appareil a été activé le 3 juin et installé l'après-midi du 7, le jour précédant le rassemblement.
Les photos du dispositif montrent qu'un enregistreur vidéo de modèle DK-PV500E, commercialisé par l'entreprise italienne DSE (Digital Surveillance Equipment), faisait partie du dispositif. Cela semble indiquer que le dispositif a été fourni par l'entreprise italienne DSE.
Des micros ont été trouvés dans un squat. Ils étaient situés dans la cuisine. Des dossiers d'enquête ont montré que le son qu'ils enregistraient était utilisé pour prouver que les accusés se connaissaient entre elles/eux, se parlaient souvent, étaient préoccupé.e.s par la création par l'État italien d'une base de données ADN et de l'impossibilité de refuser le prélèvement, discutaient d'un texte à publier ou papotaient de leurs affaires.
Six micros et une caméra ont été trouvés dans une maison. Les micros étaient situés dans les boîtiers de prises et d'interrupteurs, un au-dessus de l'interphone dans le couloir, deux autres dans le salon, et les trois derniers dans des chambres privées. La caméra était située à l'intérieur de l'interphone du couloir et connectée au micro au-dessus d'elle. Chaque micro était équipé d'une batterie, et à l'exception de celui dans le couloir, d'une carte SIM et d'une carte mémoire. L'objectif de la caméra pouvait observer à travers un petit trou déjà présent dans la structure de l'interphone et légèrement travaillé pour l'adapter à l'appareil.
Un microphone a été trouvé dans une voiture. Il était situé dans le ciel du véhicule. Les câbles de l'appareil étaient cachés dans la gaine d'isolation. L'appareil était connecté au système électrique de la voiture, de manière à s'allumer lorsque la voiture démarrait. Il était connecté à une carte SIM Vodafone protégée par un code PIN.
Deux micros et une balise GPS ont été trouvés dans la voiture d'une des personnes sous enquête pour l'opération répressive du 15 septembre (voir source). Les micros étaient positionnés au-dessus de la tête du conducteur, près de la jonction de la tapisserie du ciel avec le pare-brise. La balise GPS était positionnée dans le cadre des fusibles. Le tout était alimenté par une connexion au câble des phares (phares qui dysfonctionnaient).
Deux micros et une balise GPS ont été trouvés dans une voiture. Les micros étaient placés sous la tapisserie du ciel de la voiture, juste au-dessus de la tête du conducteur. La balise GPS était collée à la carrosserie avec un aimant. Les mouchards étaient branchés à l'alimentation électrique de la voiture au niveau des pédales, juste en dessous du levier qui permet d'ouvrir le coffre avant.
Deux micros ont été trouvés chez un compagnon.
Deux micros, une balise GPS et un transmetteur ont été trouvés dans une voiture. Le tout était collé avec des aimants à la carrosserie au dessus de la portière conducteur et lié au câble électrique qui amène l'électricité à une plafonnière. Il y avait aussi une batterie. Les micros étaient fixés avec de la patafix au dessus des têtes de conducteur et passager. L'alimentation venait du câble électrique, la batterie, les micros et le GPS étaient tous reliés au transmetteur. Dans le transmetteur, une carte SIM de l'opérateur TIM.
Deux micros ont été trouvés dans l'espace de documentation Il Tribolo. Ils étaient cachés dans une prise électrique et dans la boite de dérivation à côté.
Deux micros et une balise GPS ont été trouvés dans une voiture. Il y avait également un dispositif muni d'une antenne, d'une carte SIM de l'opérateur TIM et d'une carte mémoire de 16 Go. Le câble d'alimentation était relié aux fusibles et à d'autres câbles positionnés sous le tableau de bord. Les deux micros se trouvaient sous le tissu du plafond de la voiture et les câbles arrivaient au point d'alimentation en passant par la portière. Le GPS aimanté et le machin avec cartes et l'antenne étaient cachés derrière le compteur de vitesse. De ce qui a pu être vérifié, tout avait été placé dans la voiture plus d'un an avant la découverte des appareils et les micros enregistraient même quand le moteur de la voiture était éteint, dans un rayon de plusieurs mètres.
Une balise GPS a été trouvée dans une voiture. Le dispositif était placé dans le pare-chocs arrière, attaché à la carrosserie avec des aimants. Il était constitué de batteries interchangeables et d'une carte SIM de l'opérateur Vodafone.
Des micros et une balise GPS ont été trouvés dans une voiture. Le dispositif était placé dans la boîte à fusibles. La voiture avait des problèmes électriques (la batterie s'était déchargée deux fois en un mois, signe d'une consommation anormale d'électricité).
Une micro-caméra a été trouvée dans une maison. Le dispositif était placé dans la cuisine/salle à manger, dans un mur, couvert par du mortier, laissant apparaitre seulement le trou pour l'objectif de la caméra.
Des micros et des balises GPS ont été trouvés dans deux voitures.
Des micros et des balises GPS ont été trouvés dans une voiture. Les micros étaient placés entre le tissu et le plafond de la voiture, au niveau de la jonction entre pare-brise et pare-soleil. Dans un cas les fils d'alimentation arrivaient sous le volant, dans l'autre ils étaient reliés à la plafonnière.
Un micro-espion a été trouvé dans un local anarchiste à l'intérieur d'une prise électrique non reliée au courant. À une extrémité se trouvait le sigle « ABG ».
Un micro a été trouvé au « Laboratoire libertaire Ligera ». Le dispositif était situé à l'intérieur d'un néon du plafond. Il était constitué de 3 piles de 9 volt emballées dans du scotch isolant, avec à leurs deux extrémités un microphone et une antenne.
Deux micros ont été trouvés chez des compagnons. Les dispositifs étaient situés à l'intérieur de deux prises électriques. Chaque dispositif était constitué d'un micro relié à un tranformateur et à un engin doté d'une carte micro-SIM.
Trois micros accompagnés de caméras ont été trouvés dans les ruelles autour d'une maison occupée. Les dispositifs pointaient sur les différentes entrées de l'habitation.
Les photos des dispositifs montrent que les caméras retrouvées étaient commercialisées par l'entreprise italienne Elkron, qui est devenue une filliale de l'entreprise italienne Urmet en 2012. Cela semble indiquer que les caméras ont été fournies par l'entreprise italienne Elkron.
Deux micros et des scanners portables surveillant l'Asilo Occupato ont été trouvés. Les micros étaient dans l'Asilo Occupato, reliés à l'installation électrique. Les scanners portables étaient dans une cabine de dérivation des Telecom située à deux pas de la maison occupée.
Deux caméras ont été trouvées en face de l'Asilo Occupato. Les dispositifs étaient camouflés dans un faux boîtier de l'Enel (EDF italienne) accroché au premier étage d'un immeuble.
Le logo de l'entreprise italienne Gruppo TRS, qui a été achetée en 2012 par l'entreprise italienne Atet, est visible sur les photos des dispositifs. Cela semble indiquer que les dispositifs ont été fournis par l'entreprise italienne Atet.
Des micros ont été trouvés chez des compagnons.
Quatre micros de type GSM ont été trouvés dans deux domiciles. Dans le premier domicile, un micro était placé près du bureau où il y avait un ordinateur (depuis quelque temps, les hauts-parleurs reliés à cet ordinateur étaient perturbés par une interférence identique à celle d'un téléphone qui reçoit un appel), un autre dans la prise près de la table de la cuisine, le dernier dans la chambre, dans la prise la plus proche du lit (le cache de la prise avait été percé pour diriger le micro vers la tête du lit). Dans le second domicile, un micro était placé dans la chambre, dans la prise la plus proche de la porte, qui donnait sur la cuisine, afin de couvrir plusieurs lieux. Les micros du premier domicile étaient des téléphones portables de marque Vodafone, avec un transformateur et des antennes avec un circuit préimprimé. Celui du second domicile était un modèle plus ancien, avec deux transformateurs et une antenne à vis.
Deux micros de type GSM avec balise GPS ont été trouvés dans une voiture. Les dispositifs étaient placés dans le sous-toit (qui hébergait la petite lampe de l'habitacle). Ils étaient constitués de téléphones portables de marque Vodafone, avec un transformateur et des antennes avec un circuit préimprimé. Les micros étaient dirigés vers les sièges de devant.
Deux micros ont été trouvés dans le « spazio anarchico 76/A ». Le dispositif était placé dans les grilles d'aération des deux salles où se déroulaient concerts et initiatives. Il était composé de trois piles de 9 volts, montées en parallèle, liées ensemble au micro-émetteur par du scotch isolant, le tout recouvert par du scotch d'emballage.
Un dispositif d'écoute et de géolocalisation a été trouvé sur un scooter. Les composants du dispositif étaient disposés au niveau du support de la roue de secours, à l'emplacement du réservoir et derrière la grille du klaxon. Le dispositif était basé sur un appareil commercialisé par Telit (un fournisseur italien de technologies sans fil). Le modèle de l'appareil était Telit GM862-GPS. Cet appareil était capable d'écouter à l'aide d'un microphone, de géolocaliser grâce à une antenne GPS, et de transmettre les informations ainsi collectées sur le réseau téléphonique grâce à une antenne GSM. L'appareil était placé au niveau du réservoir, et accompagné d'un transformateur et d'un accumulateur. Les deux antennes (GPS et GSM) étaient reliées à l'appareil et aboutissaient au niveau du support de la roue de secours. Le microphone, également relié à l'appareil, aboutissait derrière la grille du klaxon. Des câbles reliaient l'appareil au système de démarrage du scooter. Tous ces composants étaient attachés au châssis du scooter par des aimants puissants et du ruban adhésif. Ce modèle de scooter n'a pas de batterie (il date du début des années 80) et son moteur génère du courant alternatif, d'où la présence d'un transformateur et d'un accumulateur pour permettre à l'appareil de fonctionner même quand le scooter n'avançait pas.
- Telit-GM862.pdf : fiche produit du dispositif Telit GM862-GPS (en anglais).
Quatre micros et une caméra ont été trouvés dans une maison. Un micro était placé à l'arrière du frigo, un dans la chambre à coucher, un sur une poutre près du lustre, un à l'entrée de la maison. Une gracieuse petite caméra filmait l'escalier de l'entrée. Tous étaient reliés par un transformateur au réseau électrique de la maison.
Une caméra a été trouvée cachée dans un climatiseur à l'intérieur d'une école. La caméra servait à contrôler l'entrée de la maison de quelques camarades anarchistes faisant l'objet d'une enquête, et avait été placée là par des agents en civil quelques semaines avant la perquisition de la maison des camarades.
Des micros et caméras ont été trouvés dans le local 400colpi. Un premier dispositif était placé dans un boîtier électrique, bizarrement trop chaud. Il était constitué, en plus d'un micro, d'une micro-caméra de surveillance. Un deuxième dispositif était placé dans une prise industrielle.
Un micro a été trouvé à la Panetteria Occupata à l'intérieur d'un compteur électrique fermé et scellé. Il s'agissait d'un micro avec un émetteur à ondes courtes de 300 MHz.
Des micros et une micro-caméra ont été trouvés dans plusieurs domiciles. Les dispositifs ont été trouvés dans un ampli, dans la hotte de la cuisine et dans un téléviseur cathodique. Les dispositifs étaient des appareils avec micro et transmetteur de 300 MHz ayant une portée de 200-300 mètres. Dans un cas, avec en plus une télécommande d'activation à distance (de plusieurs centaines de mètres) et dans un autre avec en plus une microcaméra reliée à un transmetteur à bande UHF de la même portée.
Un micro a été trouvé dans un centre de documentation anarchiste à l'intérieur d'une prise électrique. Il s'agissait d'un émetteur-récepteur.
Une balise GPS a été trouvée sous le camion d'un membre de la revue Nunatak. Le dispositif était placé avec un aimant sous le derrière du véhicule. Il était constitué de cartes SIM Vodaphone liées à 4 piles « torches » branchées en série.
Une balise GPS et un micro ont été trouvés dans une voiture. Le dispositif était placé entre la carrosserie et le revêtement intérieur, et fixé à l'aide de deux aimants. Il était relié à l'alimentation électrique via les fils de la lumière de l'habitacle intérieur. Il était constitué d'un téléphone portable modifié, d'une antenne, d'un GPS et d'un micro.
Un micro a été trouvé au centre de documentation Doppiofondo à l'intérieur d'une prise électrique.
Une balise GPS et des micros ont été trouvés dans une voiture. Le dispositif était placé dans un récipient en plastique (mal) attaché sous le toit. Il contenait deux boîtes : toutes deux contenaient une « base » de téléphone portable avec carte SIM. De là sortaient des fils, passant par un trou, qui allaient jusque sous les sièges arrière. Là se trouvaient deux micros passant par le canal des ceintures de sécurité : le premier à hauteur du conducteur, le second à hauteur des manettes supérieures pour régler le siège, à côté des sièges arrières. L'antenne se trouvait derrière le siège arrière. Enfin, toujours au départ de ces deux boîtes, partait un fil qui traversait les portières pour rejoindre la boîte des fusibles de la voiture.
Un microphone a été trouvé au domicile d'une compagnonne. Le dispositif était situé dans une prise d'air (système de ventilation) de la maison. Il était composé de 12 piles cylindriques et d'un micro.
Deux boîtiers récepteurs de micros ont été trouvés dans le couloir d'entrée de l'immeuble où se trouve le local Fuori Luogo. Les deux dispositifs étaient cachés au-dessus d'un faux plafond dans le couloir d'entrée. Ils étaient reliés directement à la ligne de téléphone au moyen de câbles téléphoniques. Ils étaient composés d'un corps principal, avec un connecteur à télécommande externe, d'un récepteur digital indiquant la puissance du signal reçu et d'antennes. La présence de ces deux récepteurs laisse imaginer la présence de deux micros émetteurs dans le local.
Des micros ont été trouvés dans une voiture. Le dispositif était placé dans le plafonnier de la voiture. Il était relié à l'alimentation de la lumière de l'habitacle. Il était constitué d'un téléphone portable modifié, d'une antenne et de deux micros.
Un dispositif de surveillance a été trouvé dans le toit d'une voiture. Il était équippé d'un microphone. Il semble que le dispositif causait des interférences qui s'entendaient sur la radio de la voiture.
Un dispositif de surveillance a été trouvé dans le véhicule d'une personne visée par une enquête dans le cadre de l'opération « Cervantes », opération répressive contre des anarchistes en Italie. Il était situé dans le toit de la voiture. Il était équippé d'un (ou deux) microphones. Il fonctionnait grâce à l'énergie solaire. Il semblait que le dispositif causait des interférences qui s'entendaient sur la radio de la voiture.