Indics

Sommaire

Un·e indic (ou balance) est une personne de l'intérieur d'un groupe ou réseau qui est recrutée par un adversaire pour fournir des informations sur le groupe ou réseau.

Un adversaire peut utiliser différentes stratégies pour recruter un·e indic :

Un adversaire peut utiliser un·e indic pour obtenir des preuves ou cartographier un réseau.

Voir le sujet « Infiltré·e·s et indics ».

Utilisée par les tactiques : Incrimination

Mesures d'atténuation

NomDescription
Attaque

Tu peux attaquer des indics quand iels sont découvert·e·s ou des années plus tard pour décourager d'autres personnes de devenir indics.

Dessiner une carte de son réseau

Tu peux dessiner une carte de ton réseau pour t'assurer que ton réseau ne place pas sa confiance dans des personnes qui pourraient être ou devenir des indics.

Principe du need-to-know

Tu peux appliquer le principe du need-to-know pour limiter les informations qu'un·e potentiel·le indic peut obtenir à propos de ton implication dans des actions (si un·e indic n'est pas impliqué·e dans une action, iel ne devrait pas savoir qui est impliqué même si c'est son propre colocataire).

Recherches sur le passé d'une personne

Tu peux faire des recherches sur le passé d'une personne pour t'assurer qu'une personne de ton réseau n'est pas un·e indic.

Soutien aux prisonnièr·e·s

Tu peux soutenir des prisonnièr·e·s de tes réseaux : au-delà de l'impératif éthique de ce soutien, les gens ont également moins de chances de devenir des indics s'ils se sentent soutenus et connectés aux mouvements pour lesquels ils ont risqué leur liberté.

Utilisation dans des opérations répressives

NomDescription
Opération contre Marius Mason

La principale preuve contre Marius Mason a été fournie aux enquêteurs par son ex-mari, Frank Ambrose, qui avait participé à certaines des actions avec lui[1]. Frank Ambrose est devenu un indic après son arrestation en 2007 (il a jeté du matériel incriminant dans une poubelle, ce qui a mené à son arrestation)[2]. Pendant plusieurs mois, la balance a amplement collaboré avec le Federal Bureau of Investigation (FBI), enregistrant secrètement 178 conversations téléphoniques et réunions en face-à-face, et fournissant des informations sur 15 personnes[3].