Fenix

2014 - 2018
Sommaire

La photo et les informations personnelles de Lukáš Borl publiées sur le site web de la police nationale (date de naissance censurée par le No Trace Project)[1].

En 2015, des perquisitions ont eu lieu et plusieurs personnes ont été accusées de crimes dans le cadre d'une opération intitulée « Fenix »[2]. Certaines d'entre elles ont été accusées de l'incendie volontaire d'une voiture de police en 2014[3]. Certaines d'entre elles ont été accusées d'avoir prévu d'attaquer un train.

Certaines des personnes ont été détenues pendant plusieurs mois avant d'être relâchées. Parmi les personnes accusées, Lukáš Borl est entré en clandestinité pour éviter d'être arrêté et est resté en clandestinité pendant plusieurs mois avant d'être arrêté et emprisonné pendant plusieurs mois[4].

Lors d'un procès en 2017, les personnes ont été acquittées. Lors d'un appel en 2018, les acquittements ont été confirmés[5].

Techniques utilisées

NomDescription
Chiens de détection

Dans l'une des perquisitions, la police a utilisé des chiens de détection entraînés à détecter des explosifs[3].

Infiltré·e·s

Deux policiers ont infiltré le réseau des accusé·e·s pendant plusieurs mois[6]. Durant leur infiltration, les deux policiers :

  • Ont essayé de convaincre des personnes de mener des actions plus « radicales », vraisemblablement pour les pousser à commettre des crimes dont elles pourraient par la suite être accusées.
  • Ont apporté un soutien matériel actif au réseau (par exemple en imprimant des affiches, en fournissant un moyen de transport et en payant pour l'essence), vraisemblablement pour être bien vus par les gens.
Surveillance de masse
Mouchards civils

Quand Lukáš Borl était en clandestinité, sa photo et ses informations personnelles ont été publiées sur le site web de la police nationale pour encourager les citoyens à envoyer à la police des informations à son propos[7].