Bialystok

2017 - 2022
Sommaire

En juin 2020, des perquisitions ont eu lieu dans le squat Bencivenga Occupato à Rome et dans d'autres endroits, et sept personnes ont été arrêtées en Italie, en Espagne, et en France dans le cadre d'une opération intitulée « Bialystok »[1]. Elles ont été accusées de faire partie d'une associazione sovversiva (association de malfaiteurs) et de divers délits mineurs liés à des actions en solidarité avec les personnes accusées dans l'opération Panico. Deux d'entre elles ont été accusées d'une attaque explosive contre un commissariat en 2017 et d'un incendie volontaire de voitures liées à ENI (une multinationale italienne d'hydrocarbures) en 2019, respectivement.

Lors d'un procès en 2022, certaines des personnes ont été acquittées et d'autres condamnées à de la prison, avec des peines allant de 45 jours à un an[2].

Techniques utilisées

NomDescription
Coopération internationale

En juin 2020, des personnes ont été arrêtées en Espagne et en France, grâce à une coopération entre des agences de police et de renseignement italiennes, espagnoles et françaises[1].

Lors de l'enquête, les policiers italiens ont essayé de cibler une personne vivant en Allemagne[3]. Ils ont envoyé plusieurs requêtes à la police allemande pour que la personne soit extradée ou que son domicile soit perquisitionné mais les requêtes ont été rejetées.

Science forensique
Reconnaissance de démarche

La principale preuve contre la personne accusée d'une attaque explosive contre un commissariat était une comparaison de sa démarche et de la couleur de son manteau avec les caractéristiques correspondantes d'une personne filmée par les caméras de surveillance du commissariat[4].